dimanche 31 mai 2009

Prépa exams

Bon après Ibiza, je vais pas vous raconter le pourquoi de mon travail de préparation aux partiels, vous vous en foutez. Alors parlons plutôt des quelques évènements cocasses passés. Evenement principal:
-Franck, pote d'Angers vient me rendre visite le temps d'un long week-end.
Il arrive le jeudi matin, tôt. Mon téléphone cassé, je me dois d'être au point de RDV du bus(il vient en bus de Montpellier) à l'heure. J'ai attendu 1H. Putaiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnn. Tu l'as vu, bah tu la verra plus....(MC Circulaire, pour les non-initiés).
Dodo, petit tour sur la plage et ensuite apéro. Je lui ai montré ce mélange fabuleux découvert ici : Negrita-fanta(l'essayer, c'est se la coller). Ensuite botellon, bon on était ronds.
Lendemain, visite de la cité des arts et des sciences, chef d'oeuvre moderne d'architecture(il en fait ses études, c'était un peu obligatoire d'y passer). Le soir, je lui fait découvrir la soirée typique erasmus Valence : barbeuk sur la plage, botellon sur la plage, soirée en boite en plein air.
Le pauvre, j'étais tellement saoul que j'ai dû le laisser un peu à l'abandon. Ca ne m'a pas empeché d'être magique avec les 2 filles jolies que je côtoie depuis quelque temps déjà. La première, je lui ai raconté de la merde avant  qu'elle parte, ça l'a fait marré, mais de la à savoir ce que j'ai dit...
La 2e , je lui ai juste dit qu'elle me plaisait, et dans l'adversité( oui c'est un échec) je lui sort cette phrase fabuleuse : 
"Non mais bon, au pire, sens toi super fière, se faire draguer par un beau gôsse comme moi, c'est pas donné à tout le monde...".
La grosse loose. Enfin Franck a passé il me semble une bonne soirée, c'est le principal.

IBIZA!

Hep,hep, là il y a du neuf. Vous n'êtes pas sans savoir que je suis allé à Ibiza avec plus de 400 erasmus de Valence, et d'autres provenant de toute l'Espagne.
Âmes sensibles, s'abstenir, pour les autres, vous allez en avoir pour vos yeux.
En fait, tout le monde peut lire, je vais juste raconter des conneries.
Départ en bateau à 00H. Autant dire, la galère, ils nous font bien poireauter pour embarquer, donc on s'occupe à regarder la tronche des gens, parfois on est pas déçus. Une fois montés(comme des taureaux), on pose nos sacs et on file sur le ponton, où c'est la grosse ambiance, à base de Djumbés et d'instruments improvisés. On s'arrête plus de danser et un italien et un français font littéralement le show, complètement saoûls( oui oui, on avait le droit d'embarquer frauduleusement de l'alcool). Vers 4h30, la majorité des gens essaie de dormir comme un kosovar dans un pauvre fauteuil. Moi, toujours la patate, danse comme un couillon avec 3 ou 4 personnes avec des enceintes reliées à un ordi portable qui avaient remplacé les djumbés. Vers 5h30 je file pioncer à mon tour comme une merde.
On arrive à 6H30, évidemment, ils nous avaient pas fait suffisemment attendre, ça a continué avec la descente du bateau, la location de voiture pourtant préalablement réservée, et la distribution des chambres. J'ai investi les lieux vers 15h. Le temps de bouffer, d'acheter un t-shirt "I LOVE IBIZA", de me laver et dormir, on arrive déjà à la soirée. Boîte intime, tout le monde est saoûl, gros échangisme, on apprendra plus tard qu'un pote a choppé la plus dégueulasse du voyage après qu'elle lui ait proposé de lui montrer "ses talents cachés". Je vous dit ça parce qu'elle a aussi essayé avec moi et une bonne autre 50 aine, i.e. elle était pas venue là pour enfiler des perles, mais jouer le rôle de la perle au milieu des innombrables fils( singulier de fil pour ne pas se méprendre).
Lendemain, il fait moche, donc on visite un peu la ville, et c'est plutôt joli. C'est vraiment pas l'approche moderne que je me faisais, mais plutôt ancien avec un genre de citadelle plutôt canon. Le soir, on file dans une boîte branchée, avec une terrasse assez fun, me demandez pas ce que j'ai fait, c'est plus trop clair. Ce qu'il y a de sûr, c'est que j'ai performé en faisant le lapin. Technique : une paille noire, que j'applatis et que je glisse entre mes dents pour ne laisser visible que mes deux incisives centrales. Ca a fait fureur. Bon j'ai pas hésité non plus à être relou avec certaines filles  en faisant l'attardé( mais bon je m'en foutais, je les trouvais moches).
Jour 3, on retrouve le beau temps, après une lutte pour se réveiller, faut pas oublier qu'on se couche à 8h pour se lever vers 12-13h, on se décide à aller à la plage. On en choisit une, plutôt sauvage. Tellement sauvage que les naturistes ont eu la même idée que nous, mais que évidemment parmi eux y'a pas une seule gonzesse. Même pas une vieille ridée, non, rien! Donc après avoir contemplé ces phallus recroquevillés et cachés par les touffes pubiennes, on se casse et  on choisit une 2e. Là, on retrouve quand même un bon paquet d'erasmus, sur une petite plage, et avec un coin où on peut faire des sauts de 2-3 mètres. Chose moins drôle, on a appris qu'un italien s'était loupé et qu'il était peut-être mort. On a juste vu les secouristes bien galérer pour le sortir de l'enclavement rocheux où il se trouvait.
Le soir, c'est le Pacha, assez connu je crois non?! D'abord ça commence par un botellon orga par notre assoc, avec de l'alcool merdique, et qu'on doit le boire en une heure, donc tu te fais mal pour rien parce que tu viens de manger. Nos places sont valables jusqu'a 2H30 du mat'. Enfin, à part que j'ai encore échoué avec une nana qui je pense me faisait du gringue et qui est vraiment jolie, et que le "beat" envoyait du lourd, j'ai pas trop aimé. Pourquoi? parce que y'a trop de monde, et que t'as pas la place pour danser ni circuler.
Jour 4, le meilleur de tous. Gueule de bois, on file sur un plage assez grande, et là, Ô joie, plus de topless que de hauts de bikini attachés. Plus près de toi, mon Dieu... C'est ça un moment nutella. Bon à part se baigner, on a bronzé( cramé).
Le soir, c'est "Es Paradis" ==> fiesta del agua". Ca porte bien son nom. Principe, tu entres dans la boîte bien habillé, et tu file au vestiaire direct pour te changer, te mettre en tenue quoi, genre de bain. J'avais pas vraiment compris le concept. J'étais dans le rond central, enclavé en profondeur, peinard à prendre un peu de flotte dans la tronche de temps en temps, mais rien d'important. Et d'un coup, je me prends le geyser. Non,non, pas une femme surexcitée, de la flotte. Trempé au bout de 5 secondes, le temps de remonter à l'endroit où tu risques rien. C'est là que mon mobile à choisi de décéder. Une fois évacué à la morgue, j'y retourne, complètement habillé, quitte à faire, vu que je suis déjà trempé. Grosse ambiance, tout le monde chante, on saute dans la flotte( ça se remplit à 1m au moins), balance les gens, les bras sont levés, sautant tous en cadence. Du très très lourd. Le meilleur d'une vie. C'est dans ces moments là que je vois l'intérêt d'une discothèque. Et le meilleur pour la fin : les 
nanas cheveux mouillés les vêtements collés sur leur peau sont terriblement sexy... En sortant de la boîte, on a tous choppé une bonne pneumonie, mais bon on se change direct dans la voiture,et on rentre.
Arrivés, les gens s'affalent sur les lits, alors qu'on doit tout rendre dans 2 heures, donc le temps de préparer, ils pourront juste dormir une heure. Moi, on fire, je me couche pas, et vais faire chier à droite à gauche, pour me maintenir en forme. Une fois les gens de mon appart' levé, je me couche et dort 20 min, pas plus, pour se reposer. Redbull, et hop c'est reparti. Je suis le seul type "on fire" avant de prendre le bateau, et dans le bateau, j'ai fait un show d'une journée entière à propos d'une bouteille de vodka Rachmaninoff, renommée Vomitatoff, en hommage à la Vomiskaïa. Vous expliquer mon show hors du contexte serait inapproprié.
NDLR( note de la rédaction, je me la pète):
-Je vis avec 3 allemands et 2 italiens dans l'appart'. En journée, je voyageais avec les 3 allemands de ma piole plus un autre. Autant dire que j'était à Schleuland tous les jours, et la voiture était parfois un grand moment de solitude. Mais à la fin, j'arrivais à comprendre quelques trucs, dû aussi aufait qu'on m'ait appris quelques conneries à dire( par exemple à un type grand et musclé).
-L'eau "courante" est salée. Ce qui implique que tu fais pas la cuisine avec, que quand tu te douches t'es pas plus propre, et enfin que quand t'as des hémorroïdes ou que t'as la chiasse à force de picoler et de manger des hamburgers, bin ça picotte(la rondelle). J'ai testé, c'est pas agréable DU TOUT.
-Les italiens ont fait que dormir, lopettes.
-La première soirée s'est commencée en botellon dans les couloirs, ce qui fait qu'on a été menacé d'expulsion si on recommençait.
-J'ai pissé sur mon balcon, juste pour voir si ça s'évacuait bien.

dimanche 3 mai 2009

Génialissime

Samedi 2 mai, j'ai atteint le sommet.
Un peu fatigué de la veille, je suis invité à l'anniversaire d'un type que je connais même pas, par l'intermédiaire d'un autre type, dans une formule bar puis boîte. Le truc, c'est que la boîte je sais d'avance que je n'irai pas, mais après consultation avec Calice(ma colloc je vous rappelle), on se décide à aller au bar. Ce bar, c'est formule erasmus : t'amènes ton alcool, mais tu payes le soft pour aller avec, 3€.Ca a l'air d'un truc tenu par une association d'étudiant. Bon pas d'humeur alcoolique, on n'emmène rien, si ce n'est quelques bières pour la route jusqu'au bar.
On entre, un type aggro ( = interpelle et fais chier) direct ma colloc disant : "t'achètes pas tu rentres pas( dans le carré réservé à l'occasion)". On discute avec un autre type qui nous faitla liste de ce qu'on peut prendre, évidemment on choisit de la bière, ce à quoi il nous répond qu'il faudra attendre 30 min et on rentre dans le carré. Entre temps je ressors du bar pour indiquer la rue à d'autres amis. Je rerentre et retombe sur le gros con, beaucoup plus incisif : "tu rentres pas", malgré le fait que j'insiste sur le fait que j'attends la bière qu'ils vont ramener bientôt. " Tu prends ce qu'il y a!" genre c'est de ma faute. Là un francophone vient à ma rescousse : "non mais normalement c'est comme ça que ça marche, mais il est un peu trop rigoureux"
La phrase de trop : " Ca te va si je te file les sous en attendant la bière parce que l'autre me fait vraiment chier..." sauf que l'autre, c'est un français, genre barbot (= racaillon) comme on n'en fait plus dans le 95, qui doit brûler des voitures à ses heures perdues...lol.
Enfin bon, fissa, il se lève : "Vas-y là qu'est ce t'as dit tu te prends pour qui moi je peux te claquer une droite et te péter le nez c'est  ça que tu veux?"(avec la voix grave et virile)
Moi, un brin diplomate et un peu gêné : "excuse moi mais bon t'es un peu à cheval sur vos règles j'attends la bière désolé si j'ai pas été correct".
-" Vas-y sors, sors"( x3, genre il se croyait à Fort Boyard).
Bon j'insiste sur le fait que j'ai aussitôt déguerpi, craignant la réaction grégaire de cet être encéphalo-diminué. Et puis bon je voulais pas finir comme mon BC( =Rudy, il comprendra).
Faut dire aussi que les autres gérants n'ont pas levé le moindre petit doigt tellement l'effarement a été grand quand à la vision du règne animal de leur collègue( sûrement à peine plus agé que moi).
En gros j'ai passé plus de temps à marcher pour y aller que d'y rester.
J'ai roxé vous trouvez pas?

vendredi 1 mai 2009

Romantique

 Vous n'êtes pas sans savoir que j'accroche en général pas mal avec le modèle allemand( pas grosse bertha, non, vous êtes fous, moi les stéroïdes sur les nageuses....) et empire austro-hongrois.
C'est en ce sens là que j'ai le béguin depuis pas mal de temps pour une autrichienne, modèle blond, 1m70, yeux bleus, élancé, et vraiment à mon goût au final. Le truc c'est que ma timidité récurente avec ce genre de personne (qui impressionne ) ne m'aide pas.
Après quelques tentatives infructueuses alors que j'étais quand même relativement saoûl et tentait de manière lourdingue de danser avec elle et essuayait un refus, ou bien qu'elle soit totalement saoûl et parte avec un garçon avant même que j'ai pu me décider de me jeter à l'eau( notament un qui avait un t-shirt Tintin ridicule), un vendredi, je la croise totalement par hasard et au bout d'un moment s'approche de moi alors qu'on dansait( je crois) et engage la discussion( ça c'est sûr). Ca n'a pas duré tant je ne savais pas quel bobard lui raconter. Stratégie de l'échec vous ai-je dit.

Imaginez un peu le scénar' de fou : " Dis Gilou, tu veux faire quoi cette nuit?" , moi : "la même chose que chaque nuit Minus, tentez de conquérir la blonde..."  "C'est Gilou et Minus, c'est Minus et Gilou, l'un est plein d'astuces, l'autre est minus" enfin la y'aurait surtout deux minables! " Quelle canaille, cette jolie blonde qui m'raille, raille, raille, raille..."
Bon après cet échec du vendredi et quelques mots bien choisis en allemand exprimé sur Facebook, une autre(Schleue) a pris ces mots pour elle et je crois que j'ai fait une touche... En tout cas, vive le recyclage! 
La minute dégueue que je n'assume pas du tout : j'aimerais vraiment savoir ce que ça donne une allemande dans mon lit, si le fait de l'entendre couiner en allemand me ferait pas perdre toute ma virilité. LOL. La blague classique.
Pardonnez, esprits conservateurs, cet instant d'égarement.
En tout cas, je l'ai revu 2 fois depuis ce vendredi et ce qui aurait pu être une ouverture( je ne saurai jamais à mon avis, mais ne sentez pas dans cette phrase de la frustration, nan, ce n'en est pas du tout...du tout) s'est évaporé comme une goutte d'eau sur le cul de Britney Spears. Le retour à une normale où elle peut sortir n'importe où, n'ayant besoin que d'entrer dans la boîte au pire, car la consommation de liquide s'effectue grâce à la quantité de mecs lui tournant autour.
Pratique d'être une jolie nana!
A bientôt pour de nouvelles aventures